Le service militaire volontaire (SMV) créé par la loi du 28r juillet 2015, est un dispositif qui s’inspire du service militaire adapté (SMA) en vigueur en Outre-mer En effet, le SMA a démontré, depuis sa création en 1961, de très bons résultats : plus de 75 % des volontaires formés s’insèrent en trouvant un emploi ou en s’engageant dans une poursuite de formation qualifiante.
Le SMV repose sur un contrat d’engagement volontaire au sein d’unités militaires spécifiques pour 6 à 12 mois. Il s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans, peu ou pas diplômés. Il est aménagé en fonction des besoins et du niveau du volontaire : une formation militaire élémentaire, une remise à niveau scolaire, du sport, une formation aux premiers secours, la possibilité de passer son permis de conduire et de bénéficier d’une formation professionnelle.
Les volontaires ne seront pas amenés à combattre. Ils sont est pris en charge pendant toute la durée du SMV (logement, nourriture, habillement) et reçoivent une solde de 313 € nets par mois. Les collectivités apportent les moyens techniques, les outils et l’encadrement technique, les entreprises partenaires fournissent la logistique, les formations se faisant avec les entreprises et les collectivités locales dans des secteurs garantissant de réelles perspectives d’emploi (environnement, BTP, logistique, …). Dans ce cadre, il est rapidement apparu à l’A.V. qu’elle pouvait apporter son aide d’une part en proposant son expertise aux unités militaires du SMV et, d’autre part, en aidant les collectivités devant assurer l’entretien d’un important patrimoine historique de fortifications à organiser des chantiers donnant aux jeunes un objectif d’insertion professionnelle. Les contacts avec le Général Vianney Pillet, commandant du SMV, ont été fructueux et des opérations concertées entre les promotions du SMV et les associations locales de protection du patrimoine avec le concours de l’Association Vauban ont pu réaliser des travaux d’accessibilité et de valorisation patrimoniale notamment à Metz et Bitche. Après une année de fonctionnement, le bilan du dispositif est positif.